Le campus de l'École Supérieure des Sciences et Techniques de l'information et de la communication (ESSTIC) a vibré aujourd'hui au rythme du FESTAC, le Festival des Aires Culturelles. Parmi les communautés estudiantines représentées, celle du Tchad a particulièrement brillé, offrant aux visiteurs une plongée captivante au cœur de son patrimoine culturel.
Dès l'entrée du stand tchadien, les effluves alléchants des mets traditionnels ont attiré les curieux. Goûter au kisar, fine galette de riz, ou savourer la souce longue, plat nourrissant à base de céréales, était une invitation au voyage culinaire. Les étudiants, fiers de leurs racines, ont partagé avec enthousiasme les secrets de ces saveurs authentiques, expliquant les ingrédients et les méthodes de préparation ancestrales.
L'après-midi, l'ambiance est montée d'un cran avec les démonstrations de danses traditionnelles. Les costumes colorés, les mouvements rythmés et les chants entraînants ont captivé l'audience. Les spectateurs, visiblement conquis, ont été initiés aux pas complexes du Gourna, danse rituelle symbole de joie et de célébration, et ont découvert la grâce du Saï, danse expressive.
"Nous voulions montrer la richesse et la diversité de notre culture", a déclaré Christian Ndingar, Président de l'Association des Étudiants Tchadiens de l'ESSTIC, visiblement ému par l'accueil chaleureux reçu. "C'était important pour nous de partager nos traditions avec les autres étudiants de l'ESSTIC et de créer des ponts entre nos cultures."
La participation active et l'engagement des étudiants tchadiens au FESTAC ont non seulement contribué au succès de l'événement, mais ont également renforcé le sentiment de fierté nationale et l'esprit de communauté au sein de l'ESSTIC. Une belle démonstration de l'importance de la culture comme vecteur de dialogue et de partage.
