La préfecture de Mangalmé, dans la province du Guéra, a été le théâtre ce 15 avril d’une avancée majeure dans la défense des droits humains. C’est en présence d’acteurs locaux et institutionnels qu’a été officiellement lancé un projet d’accompagnement juridique et psychosocial en faveur des victimes de violations des droits humains.
Portée par l’ONG APEDI (Association des Protections de l’Environnement et pour le Développement Intégré), cette initiative ambitieuse bénéficie du soutien financier de l’Union européenne, par l’entremise du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme (HCDH).
Objectif affiché : renforcer l’accès à la justice pour les personnes vulnérables, offrir un soutien psychosocial adapté aux survivants, et combattre avec rigueur les violences basées sur le genre. Pour ce faire, le projet prévoit une série d’activités intégrant prévention, sensibilisation communautaire et accompagnement individualisé.
Sur une durée de douze mois, ce programme viendra en aide à 120 victimes identifiées dans la province du Guéra, dont une part significative dans le département de Mangalmé. Une réponse concrète et salutaire face à l’urgence de restaurer les droits fondamentaux et de reconstruire les parcours de vie brisés.