La ville de Sarh, au Tchad, a été le théâtre d'une importante initiative de la Fondation Borse Yacinthe, visant à protéger sa jeunesse contre les menaces croissantes de la "traite humaine numérique". Placée sous le thème percutant « Protégeons notre jeunesse contre la traite humaine numérique », cette session de formation a eu lieu au Palais des Arts et de la Culture Ngarta Tombalbaye.
L'objectif principal de la rencontre était de sensibiliser les jeunes, en particulier aux dangers des fausses offres d'emploi à l'étranger qui pullulent sur les réseaux sociaux. En effet, ces arnaques constituent souvent la porte d'entrée vers des situations d'exploitation et de traite.
Une trentaine de participants issus de divers quartiers ont bénéficié de cette formation, s'inscrivant dans le cadre du programme « Un jeune, une formation ». Il s'agissait de leur donner les outils nécessaires pour identifier et déjouer les pièges tendus par des recruteurs sans scrupules.
L'aspect juridique du fléau a été éclairci par deux représentants des forces de l'ordre, le Commissaire Kori Ahmat Fadjack et l'Inspecteur Djasrabaye Madnandjim. Ils ont tenu une session d'échanges pour détailler les sanctions sévères prévues par la loi tchadienne contre les auteurs et complices de la traite humaine. Le Commissaire Kori Ahmat Fadjack a souligné l'impact de l'événement : « Cette journée de formation a permis de renforcer la conscience citoyenne des jeunes et de consolider la mobilisation locale contre la traite humaine numérique, un fléau qui menace de plus en plus la jeunesse. »
En clôture de la séance, le formateur principal, Masra Stéphane Danyo, a insisté sur l'importance d'une vigilance constante : « La lutte contre la traite humaine commence par la connaissance et la prudence. Chaque jeune doit être attentif aux opportunités suspectes. »
Les participants ont unanimement salué l'engagement continu de la Fondation Borse Yacinthe en faveur de la jeunesse tchadienne.
